Les producteurs de sirop d’érable de la région sont ravis de ce début du temps des sucres. « Excellente saison », résume bien les propos des acériculteurs interrogés cette fin de semaine.
« Les sucres ont commencé tôt cette année, soit vers le 15 février », raconte Stéphanie Jacques qui possède une érablière avec Daniel Aucoin à Sainte-Victoire-de-Sorel. La température descendait la nuit jusqu’à -10 degrés. Le jour, le mercure était en hausse. L’idéal pour les sucres.
L’année dernière, M. Aucoin cueillait l’eau d’érable avec l’ancienne méthode de chaudières. Cette année, il a investi dans le système de tubes qui relie les érables entre eux. « Aujourd’hui (vendredi), l’eau n’a pas coulé dans nos chaudières, mais elle rentrait bien dans les tubes. »
L’acériculteur de Sainte-Victoire estime pouvoir être en mesure de doubler sa production cette année.
La neige : un plus
L’amoncellement de neige dans le bois fait perdurer le temps des sucres. « On en a encore pour au moins une autre semaine », ajoute Daniel Aucoin.
Même son de cloche du côté de Jean-Philippe Malo, producteur de sirop d’érable de Saint-Ours qui estime augmenter sa production d’au moins de 20 % et peut-être de 30 %. Sa production est destinée en grande majorité à la Coopérative La Citadelle.
À Yamaska, le propriétaire de l’érablière Durocher, Sylvain Durocher était aussi très heureux des premières récoltes de sirop d’érable. Il compte environ 400 érables. « Ce sera une très bonne saison cette année et nous avons des réservations pour les repas à la cabane à sucre jusqu’au 28 avril », dit-il.
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L’amoncellement de neige dans le bois fait perdurer le temps des sucres. « On en a encore pour au moins une autre semaine », ajoute Daniel Aucoin.
