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jeudi 20 avril 2017

Ma première fois

À 46 ans, Martin Laporte est devenu acériculteur un peu sur un coup de tête. Son ami possède une cabane à Saint-Marc-sur-Richelieu. Il commençait à songer à s’en départir étant donné l’ampleur des tâches.

Finalement, Martin lui a offert d’acheter la moitié de ses parts. En février, il a commencé à faire bouillir le sirop dans une cabane qui possède des équipements à la fine pointe de la technologie.

« Ce fut un apprentissage et une adaptation de A à Z », raconte le producteur de cassis biologiques de Saint-Antoine-de-Richelieu et courtier immobilier de métier.

À l’écoute

Plus jeune, il allait à la cabane à sucre de son grand-père. Ce retour aux sources se réalise toutefois avec l’apport technologique. Que retient-il de son expérience ?  « Il faut être à l’écoute de la nature car parfois, on commençait à faire bouillir le matin et le vent changeait ou la pression atmosphérique baissait. Cela nous forçait à adapter notre programme informatique. »

Malgré, tout, son partenaire Stéphane Provost et lui sont très contents de la récolte de sirop. « Nous avons sensiblement la même production que l’an dernier avec 4.3 livres à l’entaille. »

Il déplore les règles strictes

Avec son franc parler, Martin dénonce la Fédération québécoise des acériculteurs qui contrôle le marché. Le quota impose des règles strictes. « Je peux vendre ma production à vous et à d’autres, mais pas à mon frère qui possède une épicerie par exemple. »

« Et l’an dernier, on a offert des quotas à des producteurs qui n’avaient même pas d’équipement », s’indigne-t-il.

Réaction


Malgré la performance des équipements technologiques, Martin Laporte raconte comment il est important d’être à l’écoute de la nature. Crédit : Courtoisie.

La responsable des communications à la Fédération Caroline Cyr a répliqué que l’an dernier qu’un quota de 5 millions d’entailles a été tiré par hasard en raison de la demande.  « On a effectué un tirage chez les 40 ans et moins et 11 entreprises ont obtenu un quota. »

D’autres, en démarrage en ont eu droit de même que celles qui voulaient agrandir leur exploitation. Cette année, la Fédération offrira 40 000 entailles à la relève. Des infos sont disponibles sur son site.

Record difficile à battre

En 2016, la Fédération des acériculteurs du Québec et ses membres ont recueilli 148 millions de livres de sirop d’érable. Un record historique. Il était impossible d’obtenir le bilan pour l’ensemble du Québec puisque certaines régions n’avaient pas encore terminé leur saison.

Pour en savoir plus : http://fpaq.ca/producteurs/informations-pratiques/nouveau-contingent/

 

Qui est la FPAQ ?

Fondée en 1966, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a pour mission de défendre et de promouvoir les intérêts économiques, sociaux et moraux de 7 500 entreprises acéricoles québécoises, en plus de déployer des initiatives assurant la mise en marché collective des produits issus des 44 millions d’entailles que compte le Québec.

Grâce à la qualité du travail de ces acériculteurs, le Québec assure en moyenne 72 % de la production mondiale de sirop d’érable et 90 % de la production de sirop d’érable au Canada. Ensemble, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse contribuent à 10 % de la production canadienne.

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