jeudi 11 février 2016
Un sondage de FAC révèle un intérêt marqué
pour la gestion du risque
Regina (Saskatchewan), le 10 février 2016 – Dans une industrie à
la merci des conditions météorologiques changeantes et des
marchés parfois instables, seulement près du tiers des
producteurs et des agroentrepreneurs canadiens ont un plan de
gestion du risque formel, selon un sondage mené récemment par
Financement agricole Canada (FAC).
Cependant,
la vaste majorité (96 %) des personnes sondées ont aussi indiqué
qu’elles utilisaient diverses stratégies de gestion du risque,
notamment des réserves de trésorerie et des contrats à prix
garantis, afin de protéger leur entreprise contre des
circonstances et des événements fortuits.
« La bonne nouvelle, c’est que la solide situation financière de
la plupart des producteurs leur permet de composer avec les
difficultés à court terme causées par les conditions
météorologiques ou les fluctuations des marchés, affirme Corinna
Mitchell-Beaudin, chef de la gestion du risque de FAC. Les
producteurs sont aussi vivement intéressés à en savoir plus sur
les diverses stratégies de gestion du risque et à les intégrer
dans le plan global de gestion du risque de leur entreprise. »
D’ailleurs, 35 % des sondés qui ont mentionné qu’ils n’avaient
pas de plan ont toutefois indiqué qu’ils avaient envisagé d’en
créer un, et bon nombre d’entre eux s’adressent à des
conseillers experts pour obtenir de l’information et des
conseils sur les mesures à prendre pour protéger leur entreprise
contre les impondérables. Ceux qui n’ont pas de plan ont répondu
que les fluctuations des prix des produits de base (52 %), une
baisse de la qualité ou de la quantité du produit (43 %) et les
répercussions fiscales (43 %) sont les plus importants risques
qu’ils cherchent à atténuer.
Les cinq principales stratégies utilisées pour atténuer le
risque sont notamment les réserves de trésorerie dans un compte
d’épargne, le revenu d’appoint, les investissements à
l’extérieur de l’exploitation agricole, les contrats pour des
produits de base à prix garantis et les actifs pouvant être
liquidés rapidement.
Le sondage a également révélé que les exploitations et les
sociétés agricoles dont les ventes annuelles se chiffrent à plus
de 500 000 $ sont plus susceptibles d’avoir un plan de gestion
du risque formel et d’avoir eu recours à un expert pour le
créer.
« Un plan de gestion du risque vise à s’assurer que des mesures
sont en place pour permettre aux producteurs et aux
agroentrepreneurs de réagir rapidement et adéquatement
lorsqu’ils sont confrontés à un ou plusieurs risques, explique
Mme Mitchell-Beaudin. Nous encourageons les producteurs à créer
un plan de gestion du risque qui comprend les stratégies
d’atténuation déjà en place et qui met en lumière les principaux
risques et leurs solutions possibles s’ils se concrétisent pour
leur entreprise. »
Madame Mitchell-Beaudin recommande aux producteurs et aux
agroentrepreneurs de consulter des experts-conseils, puisque la
complexité croissante du secteur agricole peut présenter
différents risques qui requièrent des solutions plus complexes.
FAC offre un vaste éventail d’occasions d’apprentissage
gratuites pour aider les producteurs à prendre des décisions
d’affaires efficaces. Pour obtenir plus d’information sur FAC et
vous inscrire aux divers événements, visitez
www.fac.ca/carrefour.
Mené par FAC, le sondage sur la gestion du risque dans le
secteur agricole canadien a recueilli l’opinion de plus de 1 100
membres de Vision FAC, dont la plupart sont des producteurs
primaires. Selon la taille de l’échantillon, sa marge d’erreur
est de plus ou moins 3 %, 19 fois sur 20.
En diffusant les résultats du sondage sur la gestion du risque
en agriculture, FAC offre une perspective et une expertise
solides afin d'aider les gens qui œuvrent en agriculture à
atteindre leurs objectifs. Pour en savoir davantage sur le
groupe consultatif Vision FAC, visitez
www.visionfac.ca.
Financement agricole Canada |