jeudi 02 juillet 2015
Le Maraîcher
du Village
Le rêve de
vivre un jour sur une ferme
Par
Annie Bourque
Durant une
douzaine d’années, Véronique
Beaudreault était gérante dans
les grands restaurants de
Montréal dont l’Aromate,
Ferreira, etc. Au quotidien,
elle vivait un stress et une
intense pression.
De son côté, son conjoint Carl
Synder travaillait comme
technicien en santé animale.
«On
rêvait d’avoir une ferme, un
immense jardin et d’élever nos
enfants dans un milieu plus
calme», raconte
Véronique.
En 2008, Carl décide de quitter
son emploi pour entreprendre des
études en production horticole à
Saint-Hyacinthe. Entretemps, il
loue une terre de deux hectares
à Saint-Ours et commence à
vendre des paniers de légumes.
En 2011, son entreprise se
démarque en obtenant un prix au
Concours en entrepreneuriat
québécois. Un an plus tard, il
obtient une bourse de 10 000 $
remise à titre de relève
agricole.
Le Maraîcher du Village,
c’est un couple, Carl Snyder et
Véronique Beaudreault et leurs
enfants, Sam, quatre ans, à
l’avant plan et son frère Zak, 2
mois, dans les bras de sa mère.
Stage en Californie
Sa conjointe Véronique souhaite
aussi suivre le même parcours.
En 2013, elle quitte la
restauration pour entreprendre à
son tour des études dans le
domaine horticole. Passionnée,
elle a décroché la meilleure
note de sa classe obtenant ainsi
un stage sur une ferme en
Californie. Une expérience
inestimable.
En 2014, le couple a décidé de
se rapprocher de Sorel-Tracy en
louant une terre de deux
hectares à Sainte-Anne-de-Sorel
chez Victor et cie.
«On
travaille sept jours sur sept,
du lever au coucher de soleil.
L’agriculture, c’est aussi
s’adapter aux écarts de
températures extrêmes dont les
pluies abondantes et la
canicule», explique
le couple.
Les parents de deux bambins de 4
ans et 2 mois ne regrettent
nullement leur choix. Leur
entreprise est là pour durer.
Les consommateurs réclament des
produits frais, cultivés le plus
naturellement possible.
|