lundi 18 mai 2015
Des repas
champêtres dans notre région
Une nouvelle
façon de découvrir les produits
du terroir
Par Annie
Bourque
Le printemps
pluvieux et froid est une bonne
occasion pour célébrer en
famille ou entre amis à
l’occasion d’un repas champêtre
qui est offert dans deux
endroits soit à St-Aimé et à
St-David dans notre région.
Une vingtaine de convives
peuvent se rassembler dans une
maison centenaire et déguster
les produits du terroir lors
d’un repas comprenant sept
services et quatre choix de
menu. On apporte notre vin,
notre musique et surtout notre
bonne humeur. Les prix varient
de 30 $ à 50 $.
L’Ensorcelaine est bien connue
dans la région. Depuis 31 ans,
elle ouvre ses portes aux
convives le temps d’une soirée
ou plus. «Ce n’est pas de la
restauration, on veut que les
gens goûtent à des nouvelles
choses et on l’offre dans nos
entrées et notre menu
principal», explique le
propriétaire Yves De Celles.
Ambiance intime
Le mois prochain, M. De Celles
accueille une famille de 22
personnes dont l’un des membres
va célébrer son 85e
anniversaire. «Ils viennent ici
pour l’accueil, l’environnement,
le raffinement et la qualité de
mets que l’on sert.»
À Saint-Aimé, les gens vont
manger devant la rivière Yamaska
dans une maison qui possède des
poutres au plafond et des
meubles antiques. Cette campagne
attire les citadins qui veulent
se réunir autour d’un repas
champêtre.
«Notre clientèle est établie
depuis longtemps et revient
d’année en année depuis nos
débuts», ajoute-t-il
L’Ensorcelaine a commencé en
servant du chevreau angora. Face
aux difficultés
d’approvisionnement en 2007, les
propriétaires Yves DeCelles et
Odette Langlois ont changé leur
menu et proposent maintenant du
lapin, du canard du Lac Brôme,
du poulet et du porc.
«Les Québécois ont développé une
curiosité gastronomique et on
tente de les satisfaire», ajoute
M. De Celles.
La Tablée à Saint-David
Les propriétaires Carolle et
Normand Lavallée sont arrivés
dans la région en 1993. Lui est
un ancien facteur et elle, une
ancienne éducatrice en garderie.
Ils ont acquis cette maison
centenaire en tenant compte de
leur amour de la campagne et de
la bonne bouffe.
«À l’époque, on proposait du
méchoui (porc cuit une douzaine
d’heures sur de la broche sur un
véritable feu de camp) qui était
très populaire entre 1990 et
2002», raconte Mme Lavallée.
La mode s’est peu à peu
estompée. À la place, le couple
a servi du faisan et des
pintades élevés dans leur cour.
Les normes plus strictes au
sujet de l’abbattage, mises en
place par le gouvernement les
ont forcés à abandonner
l’élevage des bêtes.
«On s’est tourné toutefois vers
des producteurs de notre région.
On propose maintenant du lapin,
de la pintade, du porcelet, du
faisan», explique Carolle
Lavallée.
Des quatre coins du Québec
Tout comme L’Ensorcelaine, leur
entreprise n’a pas besoin de
publicité. «C’est le bouche à
oreille qui fait la différence.
Les gens viennent du
Nouveau-Brunswick, de Québec et
de notre région.»
Là aussi, les habitués
reviennent à chaque année.
«Certains apportent leur
roulotte et restent même une
journée pour profiter de notre
site. »
À La Tablée, on accueille les
invités dans la maison
ancestrale. Quant aux groupes
jusqu’à 80 personnes, ils
peuvent opter pour la salle de
réception située dans un ancien
bâtiment de ferme.
«Il faut aimer les gens. Au fil
des ans, il se créé des amitiés.
Les gens aiment venir ici parce
qu’ils n’ont pas de bouffe à
faire ni ménage ni vaisselle»,
conclut Mme Lavallée.
Pour Infos : La
Tablée : 450-789-2305
www.latablee.com
L’Ensorcelaine : 450 788-2283
Une expérience culinaire
«Les tables champêtres dans notre région présentent une
belle expérience culinaire à vivre», estime Alain
Beaudin, commissaire agricole de la Société
d’agriculture de Richelieu.
«Elles représentent aussi une belle vitrine pour
présenter nos produits du terroir.»
Chaque propriétaire a expliqué que c’est leur priorité
de présenter les légumes et petits fruits qui ont poussé
chez nous. Les producteurs de fromages d’ici ont aussi
leur place. |
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