vendredi 14 juin 2013
TERRALIS : Solutions
Écologiquement Intensives!
Terralis, société unique en
Amérique du Nord, est spécialisée à la fois dans la mise en place
des systèmes de couvertures végétales (SCV) permanentes et dans
l’extraction moléculaire d’origine végétale.
L’entreprise a mis en place un
outil favorisant une agriculture durable, responsable et autonome,
s’appuyant sur cette grande capacité qu’a le VIVANT dans le sol.
C’est ce monde qui, incompris au cours des dernières décennies, a
été géré comme des athlètes à qui on demande une performance hors du
commun et qui, malgré tout, surmontent les obstacles à l’aide
d’injections synthétiques.
Aujourd’hui, nous nous
questionnons sur l’avenir de notre agriculture: comment peut-on
perpétuer l’agriculture si la santé de nos terres est laissée pour
compte? Nos athlètes s’épuisent, c’est pourquoi Pierre-Olivier
Gaucher, propriétaire de Terralis, a décidé de créer un outil
capable de redynamiser les sols par le vivant, lui redonnant ainsi
cette immense productivité naturelle.
Progressivement, les champs à nu
vont se raréfier laissant place à des champs recouverts de diverses
plantes et fleurs où on y retrouvera une grande biodiversité
animale (insectes) et végétale (racinaires, mycorhizes). Vous pensez
que je rêve n’est-ce pas?
Non, je ne rêve pas puisqu’il
s’agit là de l’outil que Terralis met à la disposition des
agriculteurs. En deux mots, il s’agit d’implanter, avant une culture
céréalière principale (soya, maïs, blé, seigle, etc.), une sélection
de plantes compagnes travaillant bien les unes avec les autres, pour
préparer le terreau. Les plantes sélectionnées créeront un habitat
pour les organismes vivants qui feront alors tout le travail. Ce
sont ces plantes qui protègeront le sol, le nourriront, le
draineront, l’aèreront et le protègeront de l’érosion. Elles
permettront, par la même occasion, une réduction de l’intervention
humaine tout en laissant le sol prendre naturellement ce dont il
aura besoin lors de la production agricole principale. Ces plantes (SCV),
avec l’aide des microorganismes, insectes et champignons du sol sont
capables de puiser et de transformer les éléments nutritifs .
L’image que monsieur Gaucher
donne est assez parlante : les SCV, c’est comme une usine. Ça prend
un bâtiment avec des fondations solides, de l’équipement et des
ouvriers. Le bâtiment c’est le sol, l’équipement, les plantes (SCV)
et les ouvriers, les vers de terre et microorganismes. Quand tout
est en place et que la production commence, tout le monde fait son
travail et l’usine fonctionne à plein régime. C’est la même chose
avec le sol : quand toute la vie est en place et qu’on demande au
sol de nourrir le maïs par exemple, le sol est en position de
performance parce qu’il a tout ce dont il a besoin, il est sain et
équilibré. Il devient alors un écosystème cultivé où
chaque organisme a un rôle à jouer! Vous saisissez l’image?
Un consortium d’agriculteurs
dans notre région utilise déjà l’outil de Terralis. Ces agriculteurs
sont à leur 2ième saison sous régie SCV avec plus de 2000
hectares d’ensemencés. Les résultats sont convaincants; j’ai vu sur
photo un sol tellement épuisé que l’on n’y semait plus rien depuis 2
ans. Depuis que l’agriculteur travaille sous SCV, le sol
est plus meuble et la vie y a repris son cours.
Cette façon de faire
l’agriculture existe déjà depuis plusieurs décennies ailleurs dans
le monde. Il faut maintenant la modéliser, la rendre accessible et
praticable pour l’ensemble du Québéc. Terralis œuvre en ce sens et
trace ainsi la voie à un modèle agricole d’avenir tant ses
répercussions environnementales économiques et sociétales sont
d’importance.
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