mardi 26 février 2013
Le
cheval nous impressionnera toujours...
Il est majestueux, puissant, mystérieux et surtout
il nous fait rêver. Les petites filles voudraient tresser les
crinières pendant des heures, les petits garçons les chevaucheraient
au galop, lasso à la main. Puis un jour, finalement, après des
heures interminables de travail à temps partiel, et l’approbation
des parents, il arrive enfin ce précieux cadeau, l’ami fidèle, le
confident, le partenaire…toutes les économies y ont passé, mais le
jeu en vaut la chandelle. Désormais, la vie n’a d’importance qu’à
l’écurie, auprès de ce compagnon tant désiré, tant attendu.
«Qu’est-ce que cet engouement pour le cheval?» m’a-t-on déjà
demandé. Une maman inquiète par l’obsession évidente de sa fille
adolescente pour tout ce qui peut s’apparenter de près ou de loin à
la chose équine, me disait qu’elle était incapable de l’intéresser à
autre chose. Je lui explique tout de go que ce n’est pas seulement
un engouement mais «une passion» qui risque de ne jamais s’éteindre.
Mais pourquoi s’en inquiéter? Vivre auprès du cheval, entrer dans
son monde, le découvrir, apprendre à le connaître, à le comprendre…
apporte un bien-être autant psychologique que physique. Le cheval ne
juge pas…son
regard
bienveillant nous pénètre et nous accueille tel que nous sommes. Le
cheval exige de nous rigueur et humilité; il impose discipline et
persévérance, et tout cela dans la douceur et le respect.
J’aime comparer la discipline équestre au monde du scoutisme que
j’ai connu il y a de nombreuses années. On y retrouve les mêmes
valeurs de débrouillardise, d’entraide et de camaraderie. On cherche
à se dépasser, à relever des défis et avec le cheval on n’est jamais
seul. Sa seule présence nous remplit, nous suffit.
Je vous laisse avec cette phrase de l’illustre maître, Nuno
Oliveira… «C’est en travaillant son cheval avec l’idée qu’il soit
heureux, qu’on devient moins égoïste et plus généreux.»
Eliane Trempe, CATEQ |