vendredi 02 novembre 2012

La route du Gala 2012… 3ième partie

(Par Yves Allard)

Ferme La Ruminante

Mardi après-midi, et nous prenons maintenant la direction de St-Gérard-Magella où nous allons rencontrer Charles Cartier, producteur « Bio ». C’est une journée superbe, le soleil est omniprésent, et après avoir pris quelques images du travail aux champs, nous nous attaquons à la portion entrevue.


Pour ceux qui ne connaissent pas Charles Cartier, sachez que c’est une banque d’informations sur 2 pattes assez incroyable. Un individu qui peut vous entretenir sur le pourquoi du quoi de telle loi ou sur les origines de telle ou telle façon de faire, sans avoir à se creuser la tête bien longtemps. Nous en avons également appris sur les motivations derrière son choix d’opter pour l’agriculture biologique, et avons abordé légèrement des sujets en lien avec LA politique, et LES politiques. :o)

Bien que je suis du genre à toujours vouloir en savoir plus, il ne fallait pas perdre de vue que nous n’avions besoin que de quelques phrases pour notre montage vidéo. Je devrai donc me reprendre pour un brin de jasette avec M. Cartier si je veux en savoir davantage sur l’histoire des bananes Dôle et autres trucs qui ont piqué ma curiosité!



Quoi qu’il en soit, c’est toujours un réel plaisir d’écouter des gens passionnés, qui croient en leurs convictions, nous parler de leur cheminement. Dans le cas présent, il est vrai que par moment, on doit avoir l’impression d’aller à contre-courant face à certaines « traditions ». Mais je crois que le biologique a effectivement sa raison d’être et que les bénéfices que l’on peut en tirer sont bien réels. Le sujet demeure toutefois fort délicat, puisqu’il y a diverses écoles de pensée à ce niveau, probablement toutes défendables selon le contexte et le type d’agriculture.

En passant, l’adresse civique où demeure notre candidat est le « 666 ». Je sais que je sort totalement du sujet, mais chaque fois que je vois ce nombre, comme tout bon amateur de Hard Rock, je ne peux m’empêcher de penser à la pièce « The number of the beast » du groupe Iron Maiden. Sachant que ces derniers associent le 666 à « la bête », j’ai tapé ce nombre sur Google en souhaitant connaitre d’où vient cette légende. Voici donc ce que le populaire engin de recherche m’a suggéré comme première réponse : 666 (six cent soixante-six) est l'entier naturel qui suit 665 et qui précède 667 ».

Wow, quelle révélation pour moi! J’aurais bien voulu téléphoner à la personne qui a écrit cette définition pour lui demander celles du 853 ou du 4528, mais je n’ai pas trouvé comment la joindre… C’est triste, je vais rester avec des nombres en tête dont je n’ai aucune idée de la signification! Lol!

Je me suis donc tourné vers la suggestion Google suivante, histoire de m’assurer que ce n’est pas tout ce qu’il y a à savoir sur ce trio de 6. Voici un résumé de cette nouvelle réponse : « Le nombre de la Bête est contenu dans l'Apocalypse de Jean. Ce nombre est « 666 », quoique quelques manuscrits comportent le nombre « 616 » ou « 665 ». Cette marque relevant de la spéculation littéraire chiffrée a donné lieu par la suite à beaucoup d'interprétations à travers les siècles. » (wikipedia). Voilà!

Et j’ai aussi appris que puisque je n’ai pas hésité à me rendre à cette adresse, je ne souffre pas d’hexakosioihexekontahexaphobie… Oui, car c’est ainsi qu’on appelle la peur du 666… Incroyable, non?

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