samedi 24 novembre 2012

La route du Gala 2012… (5ième et dernière partie!)

(Par Yves Allard)

Nous sommes de retour à Ste-Anne de Sorel, là où est située la ferme du dernier candidat à qui nous devons rendre visite cette année en vue du gala ce samedi. Oui, le gala est bel et bien CE SAMEDI!!!! (ça va tellement vite… y’a quelqu’un qui sait où sont entreposées les journées qu’on ne voit pas passer??? J’aimerais bien pouvoir en récupérer quelques-unes un moment donné!)

Je vais vous faire un aveu, des moutons, je trouve ça bien sympathique… Et c’est justement au milieu d’un troupeau de ces petites bêtes qu’on se retrouve maintenant pour cette nouvelle entrevue.  Je ne sais pas pourquoi, quand on est petit, on nous dit que le mouton fait « bêêêê…. »… À les entendre en ce moment, j’ai plutôt l’impression qu’ils disent « ‘maaaaaaann »… comme si ils appelaient leur mère… Surtout les tout petits! :o)

Robert Péloquin, le propriétaire de l’entreprise, nous reçois donc dans la bergerie entourés des moutons, de 2 ou 3 coqs, et d’une chatte qui adopte Fred comme si elle venait enfin de trouver l’amour de sa vie. Nous installons le matériel, filmons la partie entrevue, et découvrons un autre gars passionné qui a dû relever de nombreux défis au fil des ans. Par exemple, suite à des vents très violents, une partie de la toiture s’était effondrée. Mais bizarrement, quelques jours seulement après que la tempête hivernale soit passée… Si cela s’était produit à peine 15 minutes plus tôt, il y a de fortes chances que notre candidat n’aurait pu être là pour nous recevoir aujourd’hui! S’en est suivi une reconstruction, qui s’est finalement avérée fort bénéfique pour la bergerie.

Je remarque que certains moutons se sont fait « manger la laine sur le dos » et m’intéresse donc à ce qu’il advient de cette laine. Fait étonnant, ce n’était plus un produit que ce dernier vendait depuis déjà quelques années. La demande au Québec pour le produit n’était pas significative, et le prix du marché ne valait pas les coûts d’exploitations. Semble-t-il que la demande pour la laine est plus forte dans d’autres province canadiennes, et que cette année, le prix de vente a « repris du poil de la bête », et Robert avait donc quelques sacs de laine bien remplis destinés à ce marché. Mais en plus, il me confiant qu’il utilisait aussi cette laine comme isolant dans les murs et toitures de ses bâtiments. Bien sûr, cela s’avère moins coûteux (pour lui), mais aussi, moins « invitant » pour les rongeurs, qui n’apprécient pas le « taux d’humidité » qu’on retrouve ainsi dans les cloison les premières années de sa mise en place. Je vous dis, on en apprend tous les jours! :o)

Depuis le début de notre « route du gala », nous avons visité bien des endroits… Mais puisque certains prix sont des surprises, je ne peux vous parler de certains d’entre eux pour le moment. Dommage, car ces rencontres étaient toutes aussi géniales les unes que les autres… Alors j’essayerai de vous en reparler après le gala… :o)

Mais je tiens à remercier tous ceux et celles qui nous ont si gentiment ouvert leurs portes pour nous permettre de faire une petite excursion au cœur de leur quotidien. C’est toujours aussi agréable de rencontrer des gens passionnés, qui n’hésites-pas à partager avec nous en toute simplicité

Il est environ 23h30, le gala est dans moins de 48 heures, et Fred (le réalisateur de la partie vidéo), risque de passer une partie de la nuit à finaliser les montages qui seront présenté samedi. Oui, on a beau vouloir être efficace, n’en demeure pas moins que pour obtenir une qualité à la hauteur du reste de l’évènement, il faut en moyenne 6 heures pour compléter une vidéo de 3 minutes… Au fond, c’est un peu comme en agriculture; La durée des récoltes ne représente qu’une petite partie de tout le travail que ça implique pour en arriver là…  Et on ne pourrait avoir une excellente récolte si on ne prend pas le temps de bien faire chacune des étapes!

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