mardi 01 mars 2011

Quand la brigade dit à vous plats!

(Par Marie-Claude Héroux)

En 1994, en Espagne, deux jeunes promoteurs proposaient un projet d’entreprise  Industria gastonomica Cascajares dont le but était de commercialiser un met ancestral appelé «le chapon». À titre informatif, «le chapon» est un jeune coq châtré que l’on gave dans le but, bien évident, de le manger. La mission que l’entreprise s’est donnée est de préparer des produits haut de gamme et semi-transformé, à base de viande et offert sous-vide, dans le but de faciliter le travail du chef. 

14 ans plus tard, en 2008, l’entreprise a ouvert une filiale en Amérique du Nord… à St-Hyacinthe. C’est le début de la marque Chef Brigade. Dès le coup d’envoi ils ont commercialisé une première série de huit produits dont le carpaccio de bœuf, le feuilleté de porc aux dattes, moutarde et amandes grillés, l’osso bucco de veau, et bien d’autres plats qui font saliver bien des chefs. 

 Le côté innovateur de l’entreprise est de commercialiser des parties animales moins connues comme la joue de porc, devenue un gros vendeur pour Chef Brigade, le porcelet entier, les abats qui sont souvent délaissés en gastronomie, etc. L’entreprise a également le mérite de travailler avec des producteurs régionaux comme Porctail Fleury, producteur de porcelet de lait situé à St-Bernard-de-Michaudville. 

Cascajares a débuté sa phase de démarrage dans l'usine pilote du Centre de recherche et de développement sur les aliments (CRDA) de St-Hyacinthe. C’est un projet d’investissement de plus d'un million de dollars sur une période de deux ans. Selon le Courrier de St-Hyacinthe, la filiale devrait, en 2011, emménager dans ses propres locaux à la Cité de la biotechnologie de Saint-Hyacinthe et embauchera une douzaine de personnes. Le site se veut le point central des opérations prévues en Amérique du Nord.
Une entreprise créative qui sait faire vibrer les Chefs. Chapeau!

Brigade signifie en restauration : les ouvriers d’une cuisine.

Faire partie de la brigade dans une cuisine, c’est devenir une aide précieuse, un facilitateur. Pour un produit c’est tout un honneur et tout un défi. Quant au Chef, il lui reste à ajouter au plat une petite touche personnelle, un peu de cuisson si nécessaire, et le tour est joué. Quel beau créneau.

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