Éoliennes sur les terres agricoles… Pas si mauvais que ça finalement!

(Par Yves Allard)

Je lisais récemment un texte de Céline Normandin publié sur le site web de « La terre de chez nous » et j’ai trouvé le sujet fort intéressant. Celui-ci nous apprenait que les éoliennes pourraient avoir un effet bénéfique sur certaines cultures que l’on retrouve chez nous, telles le maïs et le soya.

Une étude sur la qualité des cultures situées près de turbines fut menée par des chercheurs américains dans ce qu’on appelle le Midwest des États-Unis, c'est-à-dire la zone regroupant l'Illinois, l'Indiana, l'Iowa, le Michigan, le Minnesota, le Missouri, l'Ohio et le Wisconsin. Bon, j’en conviens, c’est assez vague comme précision de l’endroit où l’étude s’est déroulée… Mais reste que les résultats furent suffisamment convaincants pour être ainsi publiés.

Et de quelle façon les éoliennes serait-elle bénéfiques à ces cultures? C’est tout simplement parce que le vent produit par les pales aiderait à diminuer l’humidité et favoriserait ainsi la croissance des plantes... Ça fait du sens, non?

Un tel déplacement d’air constant réduit les variations de température au sol que ce soit dans les cas de grande chaleur le jour, ou encore la nuit lorsque le temps est plus froid. Évidemment, les effets du vent produit par les éoliennes se feraient davantage ressentir au printemps et à l’automne, saisons où les écarts de température sont les plus prononcés. Ceux-ci assureraient donc la conservation ou du moins préserveraient en partie la chaleur et s’avèreraient efficaces face à la gelée.

 « Selon leur estimation, la rosée sécherait plus vite et il y aurait diminution des champignons ainsi que des toxines pouvant nuire à la pousse du soya et du maïs sous le vent des éoliennes. Les éoliennes feraient office en quelque sorte de climatiseur naturel, un atout qui pourrait s’avérer non négligeable face aux changements climatiques et à une météo plus extrême » de conclure Mme Normandin.

Alors comme dans bien des cas, il y a du bon même dans ce qu’on n’aime pas vraiment!