Frais & Frisket… un « k » de forces majeures!
Par Yves Allard
Nous étions plus d’une centaine à s’être rendu,
mercredi soir dernier, à l’ancien emplacement d’APKA (crèmerie
située chemin St-Roch, secteur Tracy) afin d’assister au dévoilement
d’un tout nouveau projet de comptoirs fraîcheur. Oui, comptoir avec
un « s », car bien que l’ouverture officielle de ce commerce ait
lieu aujourd’hui même à cet endroit, le groupe d’hommes d’affaires
bien connu de la région vient tout juste de se porter acquéreur d’un
autre bâtiment, celui-ci à Varennes. Cette ouverture n’est donc que
le début, puisque les plans d’expansion sont déjà dessinés…
Denis Gagné, Marcel Robert et Alain Chalifoux
L’entreprise portera le nom de Frais & Frisket…
Évidemment, j’ai entendu je ne sais combien de personnes associer le
nom de cette nouvelle entreprise à la température environnante du
moment, une sorte de jeux de mots trop flagrant pour être évité.
Vous aurez peut-être remarqué le « k » qui remplace le « qu » dans
le mot « frisket »… Et bien celui-ci n’est pas là sans raison : non
seulement il facilite la prononciation du mot dans l’éventualité où
l’entreprise s’installait également dans un milieu anglophone, mais
le « k » représente le symbole de « kelvin », unité de mesure
absolue de la température… Donc, on fait référence au froid… pas
pire hen? Et qui sait, comme le mentionnait M. Chalifoux, peut-être
un jour le symbole du gros « k » dans le logo deviendra tout aussi
reconnu que le gros « M » de Mc Donald! (Wouin… une chance qu’ils
n’ont pas gardé la lettre « Q »… ça aurait été moins le fun de se
faire reconnaître à son gros… oups! Désolé… ;o)
Lorsqu’on
m’a annoncé qu’il s’agissait d’une nouvelle entreprise liant
Messieurs Marcel Robert, Denis Gagné et Alain Chalifoux, nul besoin
de vous dire que le sérieux du projet et ses chances de réussite
n’ont fait aucun doute dans mon esprit. Non mais avouez… nous sommes
ici en présence d’un trio de choc!
Mais qu’est-ce que Frais & Frisket exactement? En
résumé, les produits que nous offre l’actuel comptoir Chalifoux
seront maintenant également offerts sous cette nouvelle bannière,
puis « exportés » hors région grâce à d’éventuels franchisés.
Viennent ensuite se greffer à ceux-ci certaines gourmandises ainsi
qu’une variété de produits fins.
Car
bien que les produits Chalifoux et Riviera soient le fer de lance de
ces comptoirs fraîcheur, l’entreprise compte également offrir aux
entrepreneurs de la région un potentiel de croissance en misant
également sur les produits du terroir. Pour les producteurs d’ici,
Frais & Frisket représente donc un canal exceptionnel pour la vente
et la distribution de leurs produits dans un marché autrement
inaccessible. Il s’agit donc d’une belle opportunité pour le
producteur qui est prêt à se dépasser, à innover, ou à développer un
produit de qualité pouvant se distinguer… Chers amis producteurs, la
balle est dans votre camp!
Et ce n’est pas tout, le trio a à toute fin pratique
signé une entente avec « Queues de Castor » et une autre avec les
jus « Moozo »! Si de tels noms acceptent de se joindre à ce projet,
c’est qu’il y a assurément quelque chose de solide derrière la
réalisation de celui-ci. On nous mentionnait d’ailleurs que les gens
de «Queues de Castor » annonçaient il n’y a pas si longtemps qu’ils
n’avaient plus l’intention de s’associer avec d’autres entreprises…
Faut croire que nos trois mousquetaires avaient de bons arguments!
Une chose est certaine, dans l’élaboration de ce
projet, rien n’a été laissé au hasard. Le groupe n’a pas manqué de
remercier les nombreux collaborateurs ayant participés à sa mise en
œuvre et a même souligné l’importance de leur apport respectif en
citant quelques exemples, le tout, sur un ton fort chaleureux…
Somme toute, j’ai été séduit par le dynamisme des
associés ainsi que l’équilibre entre le professionnalisme et la
simplicité qu’ils affichent… ça aussi c’était « rafraîchissant »!
;o)
M. Marcel Robert en a profité pour souligner une fois
de plus l’importance de penser « développement durable » dans tout
ce qu’on entreprend, ce qui est le cas avec Frais & Frisket... Comme
quoi les convictions qu’il affichait dans le cadre de son emploi
précédent demeurent tout aussi importantes aujourd’hui… une belle
preuve que l’intégrité n’est pas le genre de chose qui disparait
dans la mer après une tempête… :o)
La laiterie Chalifoux et les fromages Riviera nous
ont du même coup présenté le plus récent ajout à la famille de leur
produits, le parmesan. Il aura fallu à l’entreprise quelques années
de recherches et développement pour en arriver à ce produit d’une
qualité supérieure, produit que j’ai eu la chance de goûter ce soir
sous une forme
ressemblant à celle des croustilles… des chips si aimez mieux… :o)
Ce produit me rappelle assurément le goût fin et
particulier du parmesan, mais possède une saveur fruitée et un
piquant unique qui l’aidera fort probablement à se distinguer de la
compétition tout en conservant ses racines Italiennes… C’est
d’ailleurs lors d’un voyage d’affaire en Italie que les dirigeants
de l’entreprise ont eu l’inspiration pour celui-ci…
Encore une fois, de belles réussites par des gens de
chez nous... et quand je parle de gens de chez nous, ça vous inclus
également… M. Robert! ;o)
Terminons sur une petite anecdote de comptoir
laitier : lors d’une visite à Manchester, aux États-Unis, je m’étais
arrêté à un comptoir laitier pour m’acheter une crème glacée. En
lisant attentivement le menu, je vis le mot « frappe »… Curieux, je
demandai à la serveuse de quoi il s’agissait puisque ce mot avait, à
première vue, une connotation francophone qui me rappelait un « lait
frappé »… Elle m’expliqua avec assurance que « frappe » était un mot
typiquement américain, aucun rapport avec le français, mais n’avait
aucune idée de sa signification… Elle me dit ensuite que ce produit
était en fait un « Milk Shake »… « frappe » était un mot anglais qui
veut dire « Milk shake » en… anglais… mais aucun lien avec le lait
« frappé »… il y eut tout à coup un silence pendant lequel mes yeux
se sont mis à faire un mouvement rappelant celui des personnages des
têtes à claques… et j’aurais juré entendre des criquets... :o) |